Premiers signes d’alerte

Premiers signes d’alerte

Un des premiers signes qui doit amener le patient à consulter est l’impression de voir des lignes gondolées, déformées, les lignes droites paraissent ondulées : c’est ce qu’on appelle les métamorphopsies.

Très souvent aussi le patient se plaint d’une baisse d’acuité visuelle souvent imputée à tort à un changement de lunettes ou à un début de cataracte qui peut souvent coexister avec l’atteinte de la macula. Il ressent le besoin de plus d’éclairage à la lecture.

A l’examen l’ophtalmologiste constate une baisse d’acuité visuelle progressive de loin et de près associée souvent à une moindre perception des contrastes, ou brutale qui correspond le plus souvent à l’apparition des néo-vaisseaux.

En pratique l’Ophtalmologiste utilise la grille d’Amsler en testant œil par œil pour explorer la macula devant de tels signes.

Un bilan complet permettra ensuite d’affirmer le diagnostic et de préciser le stade et la forme de la DMLA.

A un stade plus évolué, une tâche sombre centrale (scotome) apparaît et ampute la vision au centre du champ visuel.

Tâche sombre (scotome)

Facteurs de risque

Cette maladie comprend un facteur héréditaire.
Une personne atteinte de DMLA dans la famille multiplie par 3 le risque d’être touché.
Hormis l’âge, les facteurs de risques comprennent le tabagisme, ainsi que probablement l’hypertension artérielle, la couleur claire de l’iris, les antécédents d’accidents coronariens et l’exposition importante à la lumière.

Evolution de la Dégénérescence Maculaire

Sans traitement la DMLA d’un œil peut se bilatéraliser. On ne guérit pas de cette pathologie mais son traitement permet de ralentir son évolution.
Selon le type de DMLA son évolution sera plus ou moins rapide.