Surveillance et complications

Dès le jour de l’intervention, l’opéré doit commencer un traitement local qui consiste à instiller deux collyres. Le premier est un antibiotique pour prévenir toute infection et le second est un anti-inflammatoire. Ces gouttes doivent être instillées à quelques minutes d’intervalles, trois fois par jour, pendant un à deux mois.
Attention la plupart des collyres ne se conservent pas au-delà de 15 jours.
Il est aussi habituel de garder une coque de protection sur l’œil opéré pendant les premières nuits.
Une consultation de contrôle est prévue le lendemain de l’opération, ainsi qu’une deuxième une semaine plus tard.
Enfin, ce n’est qu’un mois après l’opération que le médecin pourra juger des résultats visuels définitifs et prescrire si besoin des lunettes.

Complications

Comme tout acte chirurgical, l’opération de la cataracte peut être la cause de complications. Il n’existe pas de chirurgie à risque zéro.
Celles-ci peuvent apparaître rapidement suite à un problème survenu pendant l’opération ou apparaître secondairement sans cause réellement identifiée dans les jours qui suivent l’opération.
Les risques les plus courants sont :

  • l’œdème de cornée (disparaît souvent rapidement)
  • les infections (nosocomiales ou pas) parfois graves imposent de bien suivre les traitement pré et post opératoires à base de collyres antibiotiques qui vous seront prescrits. Elles guérissent souvent sans séquelles lorsqu’elles sont prises à temps (d’où l’importance d’un bon suivi post opératoire). Ces infections apparaissent plus volontiers sur certains terrains favorisants (diabétique, défenses immunitaires affaiblies…)
  • les inflammations,
  • le déplacement de l’implant,
  • le décollement de rétine (grave, survient plus souvent en cas de myopie),
  • et les hémorragies.

Les suites opératoires

Des effets secondaires peuvent apparaître suite à l’intervention. Ils ne sont cependant, ni inquiétants, ni signe d’un échec au cours de l’opération :

  • L’œil peut être rouge.
  • La vision est souvent encore floue le lendemain de l’opération mais s’améliora en quelques jours.
  • On peut ressentir une gêne assimilée à un corps étranger dans l’œil.
  • Dans de rares cas, le patient peut ressentir une douleur pendant les heures suivant l’opération, qui disparaîtra rapidement. Une petite sensibilité de l’œil reste tout à fait normale pendant la cicatrisation.

Les anciennes lunettes peuvent être réutilisées provisoirement. Si le verre du côté opéré gêne la vision, il faut le remplacer provisoirement par un verre neutre chez l’opticien.
Il faudra dans un 2ème temps remplacer le verre correcteur ancien, mais il faut généralement attendre 4 semaines que l’œil soit bien cicatrisé afin de pouvoir changer le verre.

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Le laser YAG est un laser qui émet une lumière dans le spectre infrarouge à une longueur d’onde de 1064 nm. -> Il a la particularité de générer des impulsions très courtes avec une très haute énergie, ce qui permet de créer un effet de photodisruption. Contrairement aux lasers thermiques, le laser YAG n’entraîne pas d’élévation thermique significative au niveau des tissus oculaires. Au lieu de cela, il induit une rupture mécanique des tissus ciblés grâce à une augmentation locale soudaine de la pression provoquée par la vaporisation instantanée de fluides intraoculaires. Le laser YAG est utilisé dans plusieurs situations cliniques, notamment : • Capsulotomie postérieure : C’est l’indication la plus courante. Après une chirurgie de la cataracte, la capsule postérieure du cristallin peut devenir opaque (opacification capsulaire postérieure), entraînant une baisse de la vision. Le laser YAG est utilisé pour créer une ouverture dans cette capsule pour restaurer la vision claire. • Iridotomie périphérique : Utilisée principalement pour traiter ou prévenir un glaucome par fermeture de l’angle. Le laser YAG permet de créer une petite ouverture dans l’iris périphérique pour égaliser les pressions entre les chambres antérieure et postérieure de l’œil, empêchant ainsi une crise aiguë de glaucome. • Révision de sutures ou autres interventions chirurgicales : Dans certains cas, le laser YAG peut être utilisé pour couper des sutures ou pour corriger certains aspects de chirurgies précédentes.

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Pourquoi la cataracte secondaire ne revient pas après un traitement au laser YAG ? La cataracte secondaire, ou opacification de la capsule postérieure (PCO), ne revient pas après un traitement au laser YAG car ce dernier crée une ouverture permanente dans la capsule opacifiée. Lors de la capsulotomie YAG, le laser découpe précisément la membrane trouble, permettant à la lumière de passer à nouveau. Comme la capsule postérieure est une structure statique sans capacité de régénération significative, l’opacification ne se reforme pas à cet endroit. Cependant, un suivi ophtalmologique reste nécessaire pour surveiller d’autres complications potentielles.

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